Turns a bank and the ugly squad will kill you (pv Marcia)

Turns a bank and the ugly squad will kill you

Marcia et Cesare

Super !!! Il y a une alerte ! Un vol dans une banque. Les hommes sont armés jusqu'aux dents et des justiciers s'y rendent ! C'est parfait pour le Vilain Squad. Petite mission juste à deux. Quel plaisir de se battre aux côtés de ma chère cousine. J'enfile ma tenue rapidement et je me tiens prêt devant la porte d'entrée. Je suis excité comme une puce. Il va y avoir enfin de l'action ; un bon combat et beaucoup de sang. C'était trop sage à mon goût ces derniers temps.


Tu bouges ? Faut y aller maintenant ! Certes c'est pas loin mais plus vite on y est plus vite on s'éclate !

J'aime taquiner Marcia ; je sais bien qu'elle est déjà prête, mais il faut qu'elle me comprenne aussi. Cela fait trois jours qu'il ne s'est rien passé... J'en peux plus moi. En plus là il y a deux ou trois justiciers c'est juste parfait.

On part enfin direction le centre ville. Notre chère banque se fait dévaliser. Marcia et moi arrivons vite sur les lieux. Je perds mon sourire lorsque je fais pousser mes griffes et mes canines. Ce n'est jamais une partie de plaisir. J'aime m'en servir mais pas les faire grandir. C'est tellement douloureux. Je ne peux pas m'empêcher de grimacer. C'est pour cela que je le fais presque tout le temps avant d'entrer en plein combat pour ne pas me ridiculiser. Je pensais qu'avec le temps j'arriverais à m'y habituer mais cela, hélas, n'a jamais été le cas...

Sans un mot je regarde ma cousine et nous nous comprenons directement. Nous savons parfaitement ce que nous avons à faire. Je me précipite dans la banque et lacère le premier type qui tombe sous mes griffes. Je ne fais même pas attention à si c'est une victime ou un braqueur. Mais vu sa tenue je dirais un des braqueurs. Je regarde enfin autour de moi et voit les soit disant héros. La rage monte en moi, mais je dois me contrôler. Je n'ai pas envie de me transformer en dragon dans cet espace clos, cela serait bien trop dangereux. J'ai appris à maîtriser ce pouvoir mais il m'arrive de déraper. Il m'est déjà arriver de détruire un bâtiment dans lequel j'étais tellement j'étais en colère...

Je regarde Marcia en levant un sourcil. J'aimerais savoir ce qu'on fait maintenant. Elle sait comment je suis, elle sait que j'ai envie de foncer dans le tas et tuer tout ce qui bouge mais il faut qu'on fasse les choses correctement; il ne faut pas oublier que nous avons une mission et il est important de la mener à bien.

Killing hero and robing Banks

Cesare & Marcia

Enfilant mon petit manteau de cuir je m’apprêtais à sortir de la mission pour une petite mission en duo.  Rien d’extravagant, juste une mission ou on allait inverser les rôles, paraître pour les héros. On comptait bien rencontrer des justiciers, histoire d’arracher deux ou trois têtes, histoire d’envoyer un message assez clair à l’ennemi. J’avais un sourire narquois qui naissait doucement sur mon visage de marbre. Je n’avais pas eu droit de me dégourdir les jambes souvent depuis notre déménagement à Seattle et ça m’ennuyais terriblement. Toutes ces histoires avec Barnes, Aldine, l’autre cousin inutile, m’avaient détourné de notre but initial et j’avais presque oubliée ma vengeance tant désirée. Aujourd’hui n’était pas  ce jour, j’entendais Cesare s’excité à l’idée de tuer des gens, cela me fit ricaner alors que je me retournais vers lui.

« On croirait que je te sors pour la première fois…calme tes hormones le cousin, on va tuer des gens, pas fêter un bar mitsva. » dis-je d’un air complètement détaché et froid. Il était habitué de toute manière à mon attitude distante et beaucoup trop calme. Rien ne semblait m’ébranler, tout comme le chêne fidele à ses racines, j’étais la même quoi qu’il advienne. Ce soir j’allais oublier le reste, oublier mes soucis, oublier cet humain qui avait réussis à se frayer un chemin jusqu’à mon cœur ou du moins ma tête. Je bougeais mes doigts doucement, sentant mon pouvoir s’éveiller, des fourmillements se firent sentir au bout de ceux-ci. J’étais prête et rien de ce qui se passerait ce soir ne pourrait être empêché, car c’était le destin même qui nous emmenait ici.

Arrivé sur place je remarquais que nous étions pour le moment encore ‘seuls’ avec les braqueurs. L’alarme retentissait fortement, brisant ma concentration, les lumières d’un rouge écarlate tourbillonnaient autour de nous pour prévenir d’un danger. Mon cher Cesare n’en avait pas froid aux yeux, il sautait dès son arriver sur le premier humain ayant le culot de se montrer devant lui. Heureusement pour notre plan c’était un des braqueurs et pas seulement…Je déposais mes doigts sur son front alors que la vie le quittait, fouillant dans les moindres détails de qui il était et soudainement je riais sous cape.

« On a affaire à des mutants…Des foutu mutants… » Détrompez-vous, je ne parlais pas ainsi de ma race à chaque jour, je trouvais seulement la situation particulièrement ironique. Au moins on savait désormais comment réagir face à ces criminels. Oh vous avais-je expliquez ce qu’on faisait exactement à combattre ‘les nôtres’ ? C’est simple, le but était de prendre le crédit d’avoir sauvé l’argent du pauvre peuple puis faire passer les dommages collatéraux sur les justiciers qui devaient être en route. Oh, parlant de victime…

Je relevais la tête pour voir un des gardiens de la banque s’avancer vers nous, fusil pointé vers nous, tremblant de tous ses membres. Mon pouvoir s’immisçait des lors partout autour de nous, ce que je peux vous décrire de fumée ou lueur grise remplissaient les lieux avant d’envahir la tête du pauvre gardien. Je m’approchais de lui à pas de loup avant de le prendre par les épaules pour le forcer à approcher sa tête de la mienne. Il était figé, prit dans le monde dans lequel je l’avais enfermée, prisonnier de mon mutagène. « Tu es le seul survivant. » dis-je doucement, le faisant répéter chaque mot. «  Ceux qui vont venir sauver cette endroit ont tué les autres gardiens pour arriver à leur fin. » continuais-je. « Maintenant cours chercher de l’aide, cours avertir de ce que tu as vu, cours prévenir que les faux prophètes doivent payés » Ainsi je le laissais partir, le reste ne serait qu’un  jeu.

«  Prêt? » dis-je avant de me tourner vers mon cousin. « Maintenant, tu peux tous les tuer Dracarys… » cette soirée s’annonçait jubilante.

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Turns a bank and the ugly squad will kill you

Marcia et Cesare

Calmer mes hormones ? Elle est mignonne la petite mais ce n'est pas facile, je ne suis qu'un homme qui aime les bains de sang... Je n'y suis pour rien, je suis né ainsi et puis nous faisons cela pour la bonne cause. Plus vite on s'y met plus vite nous parviendrons à nos fins.

- Nianiania. Tuer des gens c'est mieux que cette stupide fête encore plus si on peut casser du justicier.

Le premier humain était trop facile à tuer... J'aime qu'on se débatte un minimum mais là ce ne fut pas le cas. En regardant Marcia je vois qu'elle se met au travail. Elle a remarqué que les braqueurs sont des mutants, je n'avais même pas pris la peine de bien regarder. Le plaisir n'en sera que plus grand.nous faisons cela pour une bonne cause. Tuer les nôtres n'est pas plaisant, mais c'est un mal nécessaire.

Que le combat commence alors


Marcia commence à faire son petit tour de magie. Un gardien de la banque s'approche mais elle l'empêche d'avancer et lui dit qu'il sera le seul survivant. Cela fait donc une personne en moins à tuer, quel dommage... Mais je ne dois pas oublier la mission... C'est si dur parfois... C'est alors que mon sourire revient, Marcia prononce les sept mots que j'aime par dessus tout... Maintenant, tu peux tous les tuer Dracarys. Quel doux son !

Je saute sur le premier mutant que je croise. Mes griffes plongent dans son ventre mais il n'a pas l'air de ressentir quoi que ce soit. Il me repousse avec facilité. La colère monte en moi en même temps que l'adrénaline. Il a une bonne maîtrise ce con ! Il sait bien se battre mais il ne sait pas contre qui il se bat. Je continue les coups de griffes et plonge au final sur son épaule toutes canines sorties. J'arrache sa carotide et il s'écroule au sol. Un de moins.

Les humains hurlent, essaient de s'enfuir de cette scène de crime. J'en attrape un et le regarde en souriant. J'hésite une seconde sur comment le tuer. Au final j'opte pour quelque chose de radical. Je plonge ma main dans sa cage thoracique et attrape son cœur tout chaud et tire d'un coup sec. L'homme reste quelques secondes debout et fini par s'écrouler. Je soupire de bien être. Je me sens tellement vivant et tellement heureux en cet instant. Cela me fait d'ailleurs penser à quelque chose.... Il faut que je vois avec ma stupide cousine pour qu'elle m'aide à trouver des idées pour demander sa meilleure amie en mariage... Ouais il va vraiment falloir qu'on en discute mais pour l'in...

Ouille un homme vient de me percuter de pleine face. Ses mutants sont bien organisés et bien fort. Ne serait-ce pas des X-mens ?  Ne me dites pas que j'ai trouvé la bonne réponse...

Eh Bella ! Me dis pas que ce sont des X-Mens ces types !

Je me débats contre l'espèce d’abruti de mutant qui s'est jeté sur moi et le repousse. La colère augmente et pour ne pas me transformer en dragon je me concentre sur mes griffes et frappe le plus vite possible le type en face de moi. Je ne m'arrête que lorsque des lambeaux de peau reste coincés entre mes doigts.

N'empêche j'ai moins le cœur à l'ouvrage pour le coup. Je suis entrain de tuer des partenaires de la femme que j'aime.... Si elle le découvre.... Je suis dans le pétrin. Cette situation ne me plaît pas du tout. Mais je dois faire ce pour quoi je suis venu. Le travail avant tout... Vilain squad avant tout. C'est notre priorité. Je savais qu'en me mettant en couple avec Ruth cela ne serait pas simple....

Je jette un coup d'oeil à Marcia. Je sais qu'elle est douée pour se battre, vraiment très douée, mais je me sens toujours obligé de veiller sur elle. C'est un peu une petite sœur pour moi et s'il devait lui arriver quelque chose je ne me le pardonnerai jamais.

Killing hero and robing Banks

Cesare & Marcia

A peine étions nous arrivé que la scène mélangeait des confréristes et des x-men en moins de quelques minutes. Ce qui devait être une petite soirée allait peut-être devenir très intéressante, surtout avec le gardien qui courrait les rues prêchant les mauvaises intentions des x-men. Voilà qui n’allait pas satisfaire notre aveugle commune. D’ailleurs je me pinçais la lèvre sur cette pensée, pourquoi fallait-il que de tous les justiciers et super héro disponible dans Seattle on tombe sur les x-men? Ruth allait définitivement être en colère et vous n’imaginez même pas à quel point elle allait sauter un câble si elle s’avérait présente. Cesare devait en avoir tué un déjà, je voyais juste les traces de sang partout, j’essayais de rester subtile contre les murs pour le moment. On ne savait pas encore exactement combien d’entre eux il devait y avoir, mais c’était un combat qu’on n’aurait pas du prendre.

« Draca’, arrête de parler et tue plus rapidement que ça! » dis-je juste avant de me sentir projeter contre un mur avec la force d’un ouragan. Putain. Qu’es-ce qu’ils ont tous contre ma colonne vertébrale? Je vous le jure, le projet qui me jette dans un mur je lui bousille les couilles, croyez en ma parole. « Toi….tu t’es pas fait un ami! » grognais-je entre mes dents en me relevant du mieux que je pouvais pour regarder l’adolescent un peu moins confiant qu’au début.

Je sortais un couteau de ma ceinture et lui fonçait dessus, mais le petit connard s’avérait habile avec le vent, il me refaisait le même tour et je sentie mon corps se plaquer à nouveau contre la brique. « Rendez vous….confrériste…. » Tremblait la voix de l’adolescent tendis qu’il pointait ses mains vers moi gardant sa pression sur mon corps. « Tu t’es trompé d’ennemi. Ca va faire mal. » Dis-je avant d’entrer dans sa tête pour y insérer toutes les mémoires que j’avais absorbé depuis les dernières années. Ce ne fut pas long, ses orifices se mirent à perdre du sang en abondance alors qu’il relâchait sa prise avant de se tordre au sol les mains sur la tête. Je léchais ma lèvre inférieure de satisfaction. Il n’était pas mort, Ruth ne pouvait pas m’enlever ça pour une fois, juste dans un sale état que je doute puisse être régler par la médecine traditionnelle. Dommage pour le gamin, je n’avais pas envie de me la jouer héroïque, il allait rester comme ça pour l’éternité.

Relevant mes yeux je m’aperçu que quelqu’un m’approchait avec un sourire narquois. Je profitais de la distance pour concentrée mes pouvoirs entre mes mains, créant une boule d’énergie, mais le jeune qui criait encore son agonie me déconcentrait terriblement. « Toi poupée, je vais m’occuper personnellement de ton cul! » criait le grand gaillard en prenant son élan vers moi. Son corps se transformait rapidement, sa peau pris l’apparence d’une écorce, je n’avais d’autres choix que de me jeter dans le couloir pour éviter le face à face. On entendit un énorme craquement quand l’homme tronc entra en contact avec le mur, cela produit une onde de choc m’étourdissant, je perdais complètement ma concentration à ce moment là. « Hey…tu t’en va où comme ça princesse? » disait l’homme tronc en se relevant. J’étais encore au sol, je me relevais plus difficilement, la concentration encore manquante. Pense à un truc joyeux Marcia, pense a un truc joyeux…son visage, ses yeux, la façon que ses boucles tombent devant son visage, sa peau, son touché…..non ne pense surtout pas à Barnes! Je sentie quelque chose m’agripper le pied. Pas le temps de réagir que mon corps se soulevait du sol et allait rejoindre un mur trois mètres plus loin. Putain d’homme tronc!

« DRACARYS! » criais-je en voyant qu’il fonçait de nouveau vers moi. J’étais au sol écrasée comme une vraie merde, plus de concentration, merde. « DRACAAAA’[…] »

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Il y avait une alerte; Ororoe avait appelé à rassembler les X-Men dans la salle principale, là où se trouvait son bureau. Accompagnée de Kitty Pryde et quelques jeunes nouveaux dans l’équipe, je me rendis jusqu’au rassemblement. On apprit qu’il y avait une attaque en cours dans une banque, ce à quoi certains répondirent que ce genre de crime ne concernait pas les X-Men. C’est à ce moment que la Directrice Munroe s’emporta, laissant passé un courant d’air assez puissant pour en entendre certains tomber par terre. Mon dieu ! Mais qu’est-ce qu’il y avait de si important pour qu’on s’occupe d’un simple braquage ? Cela me laissa avec la puce à l’oreille. Néanmoins, ayant apprit à mes propres coups que Ororoe n’était pas quelqu’un avec qui tu parlais simplement de la météo, je préférais me taire et suivre les ordres qu’elle donna. À mon grand étonnement, elle me donna les rennes d’une équipe de jeunots, mais me recommanda de suivre de près les profs plus âgés et certainement plus habitués à ce genre de sorties. Ce fut donc sous les grognements des quelques mécontents qu’on se rendit jusqu’au lieu en question, une des plus importantes banques à Seattle, du moins ce que je pus en juger via les yeux de l’une des jeunes x-men dans la voiture avec nous. Question budget, c’est sûr que ses braqueurs n’auraient pas pu choisir mieux.

Cependant, à notre arrivée sur les lieux, la panique s’était déjà installée. Les cris affolés me laissaient croire au pire. Je laissais les plus jeunes sortir de l’automobile et profita de quelques instants de solitude pour faire un scan mental de l’intérieur de la banque. Pas de doute, il y avait du carnage à l’intérieur. Grâce aux pensées d’une employée encore à l’intérieur, je pus comprendre que l’un des braqueurs était en fait un mutant. Malheureusement, j’appris également la présence de deux personnes bien particulières. En effet, ses énergies, je les reconnaissais parmi des milliards. Il s’agissait de Cesare et de Marcia. Mais pourquoi étaient-ils ici ? Mon instinct, quoique très médiocre, fut de sortir d’un seul coup de la voiture et de me précipiter vers l’intérieur. Malgré les contestations de certains collègues de l’institut, je fis appel à mes autres sens pour me guider. Je fus bien sûr suivie du petit groupe de jeunots voulant prouver de quoi ils étaient capables.

Une fois à l’intérieur, je criais à certaines personnes encore présentes de partir, de s’enfuir, de ne pas rester là. Heureusement, certains des nouveaux prirent l’initiative de rester avec les victimes et de les guider vers l’extérieur. Moi je continuais difficilement mon chemin, toujours à la recherche de Cesare et Marcia. Rendez vous….confrériste…. Ça, c’était la voix d’un des jeunes x-men sous mon autorité. Merde ! C’était vraiment pas le temps pour lui de jouer les super-héros. Je m’approchais doucement de lui, me fiant à son énergie pour le retrouver. C’est alors que j’entendis Marcia déclarer que ça allait faire mal. Non ! Marcia, pourquoi ! N’écoutant que mon cœur, je m’élançais. Cependant, une fois arrivée, je ne distinguais que peu d’énergie du petit nouveau. Certains du groupe voulurent lui venir en aide tout de suite, mais je leur fis signe d’attendre. À ce moment précis, je ressentis la présence d’un autre mutant avec Marcia. Merde ! Je ne pouvais pas laisser l’un des nôtres derrières. Je demandais à une des filles de se rendre invisible et de sortir son ami de là. Elle le fit sans poser de questions et revint avec la victime. En posant mes mains sur le pauvre garçon, je compris que Marcia avait fait des ravages. Il n’était pas mort, certes, mais il faudrait faire appel à l’aide de notre chère infirmière de l’institut. Je leur dis de l’apporter à l’extérieur et de s’assurer qu’il n’y avait plus personne dans la banque. Malgré leur rouspétages, je réussis à les convaincre que je débrouillerais seule. DRACARYS! Le cri de mon amie me fit froid dans le dos. Appelait-elle Cesare ? Peu importe, le temps qu’il arrive, elle serait probablement gravement blessée. Je pris une grande inspiration, car je ne faisais que très peu appel à mon don de télékinésie. Je me concentrais sur la salle, sur les débris par terre, sur les bruits. C’est ainsi que j’entendis quelqu’un écrasé de la vitre. Voilà ! Je me mis à imaginer les morceaux de vitres s’élever … s’élever … et … je sentais ma tête tournée, je ne tiendrais pas longtemps. Par le grognement extrêmement bas que j’entendis, l’homme s’était probablement fait blessé par les morceaux. Pourvu que ça le ralentisse assez pour que Cesare arrive. Moi, pendant ce temps, je faisais mon chemin doucement vers l’entrée de la banque, question que mes collègues ne soupçonnent quoi que ce soit. Mais dans l’état où j’étais, ça allait prendre du temps.

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Marcia et Cesare

Pourquoi faut-il que les X mens s’amènent ? On ne pouvait pas faire venir d’autres justiciers ? Je sais que je serais moins efficace car forcément cela me fait penser à Ruth. Elle saura tôt ou tard ce qu’on a fait à ces compatriotes. Elle saura que sa meilleure amie et son petit ami étaient présents et ont tué ses collègues. Il faut que je me concentre, que j’évite d’y penser pour l’instant. Je ne peux pas laisser parler mes émotions en cet instant. Je dois me battre et tuer tout ce petit monde présent dans la banque. J’aime faire cela alors let’s go !

Je continue de me battre mais cette fois-ci contre un humain. Rien de bien compliqué. Un coup de griffe dans le cou et hop un homme mort de plus. Je lèche mes griffes et repart à l’assaut. Les X-mens envahissent de plus en plus les lieux. Mme Inverno m’a demandé de faire plus rapidement, donc je l’écoute bien sagement. Je me jette sur tout ce qui bouge et arrive devant un justicier pas mal fort. Il est solide pour un petit jeune. J’essaie de lui mettre des coups mais il esquive. Il me frappe plusieurs fois. Je tombe et me relève encore plus énervé qu’au départ. Je n’ai pas le temps de me relever qu’il m’écrase la poitrine avec son pied. Mauvaise idée petit garçon. J’y plante mes canines profondément et tire d’un coup sec. Il tombe à la renverse et j’inverse les rôles en me couchant sur lui. Mes crocs plongent dans sa joue et je tire d’un coup sec. Je m’acharne tel un animal sur sa proie. J’arrache, je mords jusqu’à ce que le justicier ne bouge plus. Je tourne ma tête lorsque j’entends un bruit sourd de personne qui plonge contre un mur. Soudain ma cousine m’appelle en criant. Je me retourne et la vois dans une mauvaise posture. J’éjecte d’un coup de bras un humain qui passait un peu trop près de moi et me relève. Il faut que j’agisse mais elle est à l’autre bout de la pièce. Je ne peux pas me transformer car cela prendrait trop de temps et le temps de courir elle sera déjà dans un sale état…

Ce que je n’avais pas prévu c’est qu’une justicière viendrait nous aider. Oh non !!! C’est Ruth ! Qu’est-ce qu’elle fait là ???? Pourquoi faut-il qu’elle soit ici et qu’elle participe au combat ? Elle projette des morceaux de verre sur l’ennemi de Marcia. Ni une ni deux je me mets à courir pour protéger ma partenaire de combat. Je bouscule les gens qui se mettent sur mon chemin et attrape ma cousine par le bras. Je la pousse un peu plus loin et me retourne vers son ennemi qui retire des morceaux de verres de son visage. Il a l’air costaud. Je le frappe du mieux que je peux. Comment a-t-il osé toucher à ma famille ? De quel droit il cogne une des femmes de ma vie ? On ne touche pas à la famille !! Je m’énerve tellement que je commence à sentir les écailles apparaitre. J’évite en même temps quelques coups mais un de ses poings vient frapper mon si beau visage. Je titube mais fini par lui refaire fasse et vise ses yeux. Je marque son visage avec mes griffes et fini par atteindre un de ses yeux.

Il n’a plus l’air si sûr de lui pour le coup mais veut terminer le combat. Il faut que j’arrête de penser à Ruth qui est dans la pièce et à Marcia qui est peut être blessé. Il me frappe dans les côtes, cela fait un mal de chien. Je n’ai pas encore assez d’écailles pour être correctement protégé. C’est un sacré coriace ce mutant mais j’ai ma petite technique pour en venir à bout. Je plonge sur lui, il lève les bras pour se protéger mais c’est plus en dessous que je plonge. Je tends ma main, m’agrippe et tire d’un coup sec. Le mutant tombe à terre et se retrouve émasculer. Ouf j’en suis venu à bout. Je peux me retourner pour observer Ruth. Elle s’approche de la sortie.

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Cesare & Marcia

Non, ce n’est pas vrai, je n’allais tout de même pas mourir écrasé par un homme écorce-tronc ou peu importe ce que cette merde se surnommait? Quoi qu’il en soit celui-là était confrériste, aucun habit de cuir pas très valorisant, juste des vêtements de tout les jours et une envie très profonde de me tuer. J’étais écrasée au sol, incapable de me relever, complètement déconcentré a cause de cette fichu alarme qui n’arrêtait pas. Sérieusement, qui avait besoin de ce criard, ça pousserait juste des voleurs à faire plus vite et partir avec plus d’argent. Je toussais, sentant ma cage thoracique particulièrement engourdie, le coup avait été plus dur que je ne l’avais prévu et cette merde fonçait droit sur moi. C’était supposé être un coup de quelques minutes, une vingtaine de mort et hop à la maison. Un coup facile, un des plus facile d’ailleurs depuis le début, mais on avait voulu faire ça trop subtile. Juste nous deux, comme dans le bon vieux temps, pour ne pas attirer les yeux vers la réalité de ce qui nous arrivait. J’avais déjà reformé la mémoire du garde, trop tard pour revenir sur nos pas, même si après avoir vu des ceintures ornée de grand X j’avais compris contre qui on jouait.

Les confréristes et les x-men, des ennemis depuis sûrement toujours, pourquoi fallait-il qu’on tombe sur eux? J’aurais défoncé la gueule du captain america et de sa rousse qui se croit bonne, pas Ruth, pourquoi fallait que se soit Ruth et sa bande de demeuré. Je connaissais Cesare, il allait reculer en s’en apercevant, se serait pire si elle osait se pointer. Imaginer un peu si les professeurs de son institut psychiatrique se pointait, putain, j’avais déjà de la misère à entrer à l’intérieur pour passer la chercher si ils voyaient que j’étais là c’était griller pour elle. Est-ce qu’ils connaissent Cesare? Il me semble que…

Oh la vitre se soulève et rentre dans l’homme tronc qui me fonçait dessus, détruisant son élan, juste après je vois Cesare intervenir. C’est vrai, pas le temps de réfléchir, on était encore vivant aux dernières nouvelles. « Putain… » Dis-je en me relevant, main sur les côtes, j’en aurais pour au moins quelques jours à m’en remettre. J’oubliais souvent que je n’étais pas faites pour le combat physique…attendez. La vitre avait levé dans les airs, détruisant la trajectoire de l’homme tronc, il avait été ralenti. Cesare ne serait jamais arrivé à temps. « Draca, faut qu’on dégage. » dis-je assez fort pour qu’il m’entende malgré l’alarme. « On va laisser les confrériste et les x-dingues se défoncer, faut qu’on parte. » continuais-je avec la panique qui augmentait. En relevant les yeux je vis le bureau de surveillance, la porte grande ouverte ou plutôt le mur, j’entrais pour déposer mes yeux sur les caméras. Oh merde, elle était là. « DRACA’ faut qu’on dégage et maintenant! » je m’exprimais plus fortement en revenant vers lui, voyant que le combat commençais à se concentrer à l’extérieur. L’intérieur se calmait, il ne restait que nous d’encore debout et une jeune qui nous dévisageait.

Je regardais la petite, de son x vêtue, elle ne tremblait pas comme le dernier. « Si tu reste sage, c’est moi et non lui qui va s’occuper de toi » lui mentionnais-je en remarquant parfaitement sa présence. Elle fonçait sur Cesare dans un semblant de courage, mais sa course fut brusquement arrêtée par une lueur grise qui envahissait sa tête, tournoyant autour d’elle comme un requin. Je me concentrais sur la petite, oubliant les alentours, son nez saignait déjà de façon abondante. J’allais la tuer. Je m’excuse Ruth. On ne pouvait pas laisser de témoins.

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Dire que j’étais surprise de la violence dont Marcia et Cesare étaient capables serait mentir. Mais leur présence ici me laissait encore sans voix. Pourquoi s’en prenaient-ils à des criminels ? Quel était leur but en jouant ainsi les ‘héros’ ? De rester était tentant, mais je savais très bien qu’Ororoe m’avait à l’œil et qu’elle se doutait des mauvaises intentions des Luciani. Même moi, je n’étais pas dupe, mais l’amour me paralysait complètement. Il n’y avait rien que je ne ferais pas pour Cesare, même quitter une situation aussi épineuse que celle-ci aux détriments des braqueurs qui se faisaient massacrer. Ce fut donc une Ruth affaiblie qui se rendit aux portes d’entrée et qui put alors entendre au loin des voitures de police. Les choses allaient se corser autant pour nous que pour Marcia et Cesare. De les avertir ne serait probablement pas nécessaire, vu qu’ils s’étaient certainement retrouvés plus d’une fois dans des situations semblables. Mon esprit s’égara alors, malgré mes pieds qui continuaient de progresser droit devant. Je vins me balader au travers de la banque, à la recherche d’un quelconque innocent encore à l’intérieur. Quelle ne fut pas mon étonnement en ressentant la présence de l’une des nôtres. Jackie, si je ne me trompe pas. Pourquoi était-elle toujours là ? Pourtant, j’avais été claire dans mes ordres. J’allais donc rebrousser chemin lorsque je ressentis un bras dans mon dos. « Ne t’en fais pas, je suis là Ruth! » C’était Danielle Moonstar. Je poussais un soupir de soulagement, mais restait de glace, ne voulant pas me faire déranger. Puis, j’eus une idée. « Danielle, attrape-moi, j’vais me projeter voir s’il y a encore des victimes. » Elle me rétorqua presque automatiquement : « Mais t’es folle ? Les flics vont débarqués d’une minute à l’autre. » Devrais-je lui dire que l’une des nôtres était dans à l’intérieur ? Si je le lui faisais savoir, elle irait probablement la chercher sans se poser de questions. Et Marcia n’hésiterait pas à la tuer. Voilà donc la décision du siècle, choisir entre une collègue ou un élève. « Amène-moi jusqu’à la voiture et si jamais les policiers arrivent, tu me réveilleras et on déguerpira d’ici. » À contrecœur, elle accepta ma demande et je fis donc appel à la projection astrale pour me rendre jusqu’à Jackie. Mon esprit ne fit qu’un avec le sien, et j’espérais sincèrement la convaincre de sortir de la banque tout de suite.

Malheureusement, en voyant Marcia arrivé, je sentis la peur de Jackie ainsi que mes propres craintes faire surface. Si tu reste sage, c’est moi et non lui qui va s’occuper de toi Je voulus crié, je voulus faire savoir à Marcia que ce qu’elle faisait été mal. Mais je n’avais pas assez d’énergie pour cela. Je ne pouvais qu’assister à la scène, alors que mon amie s’approcha de Jackie et que ses oreilles se mirent à sonner. Je sentis la pauvre jeune x-men doucement s’éteindre et alors qu’elle s’écroulait, le nez saignant abondamment, je revins à mon corps, criant et pleurant. « Qu’est-ce qu’il se passe, Ruth? Est-ce que ça va ? Mon dieu, t’es blême ! » Je tremblais. Je ne pouvais croire que ma Marcia, celle que je voyais comme une sœur, était capable de telles atrocités. Je ne parlais donc pas, la peur me saisissait le ventre. « Calme-toi! Sinon, Ororoe va encore te poser des questions. » Je reprenais mon souffle, peu à peu, mais cela ne voulait toutefois pas dire que je m’étais complètement remise. « Mais qu’est-ce que t’as bien pu voir, pour être un tel état ? » De lui révéler ce que j’avais vu ne ferais de bien à personne. « Quelque chose de terrible, Danielle. » C’est à ce moment que Kitty se mit à compter les jeunes présents dans les différentes automobiles. Quand elle se rendrait compte que Jackie n’était pas là … mon dieu, je ne voulais même pas y penser.

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Marcia et Cesare

Cet homme tronc était bien trop fort, mais j’ai bien vite compris que Ruth s’est mêlée du combat pour sauver Marcia. Elle nous a aidé alors que dans ce cas de figure nous sommes ses ennemis… Elle a dû perdre beaucoup d’énergie à cause de cela et je n’aime pas ça. La savoir faible en situation de combat ne me plait pas du tout.  Elle pourrait être en danger face aux autres mutants même si elle est bien entourée de ses collègues.

J’arrête d’y penser lorsque Marcia me dit qu’il faut qu’on dégage et rapidement. Je vois ce qu’elle veut dire même si je pense que c’est trop tard. Ruth sait que nous sommes là et cela va nous créer des problèmes. Et nous avons totalement foiré la mission. Rien ne s’est passé comme prévu. Je pense que nous n’étions pas suffisamment. On aurait dû venir avec une plus grande équipe. Mais pour le coup Ruth aurait pu être encore plus en danger.

- Je veux bien mais on va avoir un petit problème…

Je lui dis ça mais je ne suis pas sûre qu’elle m’entende, elle est occupée avec une autre X Men. Le problème qu’il y a c’est que je suis entrain de me transformer. Le dragon va jaillir dans quelques secondes. Le stress et la colère ont eu raison de moi. Surtout lorsque j’ai vu Ruth partir avec l’aide de quelqu’un. Elle avait l’air tellement faible ; si vulnérable !

Le changement se produit alors. L’homme laisse place au dragon. Je déploie mes ailes et cause beaucoup de dégât dans la banque. J’espère ne pas avoir touché Marcia, je ne me le pardonnerai pas. Je hurle un coup et arrache la tête d’un mutant ou humain, je ne saurais dire, qui se trouvait juste devant moi. Un vrai bain de sang. Et je ne suis pas prêt de retrouver forme humaine avec toutes les émotions qui se battent en moi.

Pourvu que Ruth ne se rende pas compte de ce qui est entrain de se passer à cause de moi... Je n'ose même plus regarder autour de moi. Je me sens mal à l'aise dans cet endroit si confiné. Au final je lève la tête à la recherche de Marcia. Il faut qu'elle comprenne qu'il faut qu'elle m'aide. Je ne peux pas rester comme cela ici. Surtout qu'on entend les sirènes de police... Il faut qu'on agisse rapidement, très rapidement...

Killing hero and robing Banks

Cesare & Marcia

À la toute dernière seconde j’ai hésité. Quelque chose était différent, pendant un très mince instant j’avais sentie des souvenirs différent, des souvenirs que j’avais déjà vu, comme si j’y avais moi-même été. Cette seule seconde suffit pour que la petite se sorte de mes griffes, elle était tout de même étendue au sol, mais son corps était encore chaud. Je la sentais vivante et la main tendu vers elle j’hésitais à la finir. Je me mordis les lèvres et me reculait en l’abandonnant à son sort. Si elle mourrait de convulsion se serait de la faute de Ruth, son sang ne serait pas sur mes mains, moi j’avais voulu la faire partir doucement. La pauvre devait souffrir le martyr puisque son corps tremblait, ses yeux étaient blanc, elle convulsait comme je n’avais jamais eu la chance de voir. Les lumières rouge et bleu vinrent se joindre à la partie, je relevais donc mon regard de la jeune mutante pour observer ce qui allait bientôt se produire.

À l’extérieur les hommes étaient déjà armés jusqu’au cou et s’apprêtaient à tirer sans un réel avertissement. Les émotions devaient être mixtes car on avait des gamins dehors dans les deux camps, les confréristes se sentaient cernés, car ils devenaient très violents. Bien qu’on ne voyait pas les combats hors de la banque je pouvais un peu deviner comment me sortir de ce mauvais pas, car à pars si Cesare faisait un trou béant dans la banque, on allait devoir improviser nos talents d’acteur et faire semblant d’aider la petite.

Comme s’il m’avait entendu réfléchir le voilà qui se transformait. Ses émotions devaient être trop fortes, il ne devait surtout pas devenir une bête ici, il était trop gros et l’endroit était sûrement fortifié. Il allait s’écrasé, se briser, mon regard devint horrifié en le voyant grandir. J’avais raison, la banque était terriblement fortifié, Cesare était pris pour marcher son chemin jusqu’à l’extérieur ou jusqu’à un mur qui briserait sous sa pression. Je regardais autour de moi, foutu Ruth devait avoir entrée dans ma tête car je prenais la petite par les bras pour l’embarquer sur mes épaules et j’avançais dans le couloir.

« Ici Dracarys. Suis moi, je vais te libérer. » M’exclamais-je en avançant avec le poids que je m’étais ajouté. La petite avait arrêté de convulser, mais elle n’avait pas l’air en pleine forme, je n’avais pas le temps de m’en préoccuper. En avançant on arrivait dans le hall où les policiers étaient installés et prêt à tirer. Heureusement pour moi ils s’occupaient encore des confréristes, mais les secondes seraient courtes avant qu’il remarque mon cousin. « Dracarys, sort par le toit, je te rejoins! » criais-je au dragon en pointant l’énorme toit fait d’un dôme de vitrage. Ça allait surement pincer, mais il sortirait en sécurité. L’alarme était encore étourdissante, mais je me concentrais, les policiers ne me remarquaient même pas dans le feu de l’action. Mon pouvoir pris sa place dans la bâtisse et entrait dans chaque tête disponible pour tous les figer dans un souvenir. Mon nez commençait à saigner, ils étaient trop nombreux et un des mutants résistait particulièrement à mon attaque.

J’étais soudainement étourdi, ma tête s’alourdissait terriblement et je tombais sur mes genoux en relâchant la petite. Je baissais ma tête pour la voir, les yeux grands ouverts, mais complètement vide de vie. J’haussais les sourcils en cherchant ce qui me déstabilisait, mais dans le temps de le dire ma vue n’était plus que brouillard. « …j’ai merdé han? » soufflais-je dans la direction d’une personne très précise avant de m’effondrer au sol. Mon pouvoir ne faisait plus d’effet, la bataille recommençait, j’avais trop utilisé sur une grande surface, je connaissait désormais les limites que je pouvais atteindre.

made by black arrow

Je l’entendis s’écrier qu’il manquait Jackie. Je perdis contenance, pleurant à chaudes larmes devant la mauvaise nouvelle. Elle remarqua très certainement ma réaction car me demanda ce qu’il se passait. « Elle est comme ça depuis quelques minutes déjà, Kitty, mais je ne sais toujours pas pourquoi. » lui rétorqua Danielle. Les deux femmes, rien que par leurs tons de voix, me parurent extrêmement inquiètes. Je dû me délié la langue, question qu’elles ne deviennent pas suspicieuses et en parlent à la Directrice. « Je me suis projetée à l’intérieur, et j’ai … j’ai ressenti la présence familière d’une élève. Lorsque je réussis à synchroniser nos esprits, c’était trop tard. Elle … elle est …. morte, Kitty. » Ses mots qui s’échappaient de ma bouche ne faisaient qu’aggraver ma culpabilité. Je l’avais, après tout, laissé mourir. Tête basse, je ne prononçais plus un seul mot. Ce n’était pas ma place, mon rôle ici ne se résumait qu’en gardienne pour jeunes apprentis x-men. « Rachel, peux-tu essayé de la retrouver ? Peut-être est-elle seulement inconsciente. » Je n’avais pas la force de lui dire que ce n’étais pas le cas. Rachel, une des nouvelles enseignantes, l’informerait probablement du décès.

Après quelques minutes de silence complet, les nouvelles ne furent pas des meilleures. En effet, la jeune Jackie n’était plus, son esprit ne se trouvant ni à l’intérieur, ni même aux alentours. C’est alors que, probablement sur un coup de rage, Kitty lui demanda de voir s’il y avait quelqu’un autre de présent dans la banque, peut-être bien la personne qui avait tué la jeune étudiante. Oh non! Ça sentait le roussi pour Marcia, si elle ne s’était pas encore échappé de la banque. « Il y a quelqu’un Kitty. Une jeune femme, mais je ne saurais dire si c’est elle qui l’a tué. » Je m’attendais à ce que notre aînée nous indique de partir, mais à la place, sur un ton froid et presque malsain, elle s’exprima : « On en saura plus une fois à l’Insitut. Brouille-lui l’esprit, question qu’on puisse aller la chercher. » Moi qui ne souhaitait pas que l’on questionne mon allégeance, voici que maintenant, j’étais coincée entre deux murs. Il faut dire que ma santé physique ne me permettait aucunement de marcher. Je fis donc ce que toute bonne télépathe ferait dans ma situation, si bien sûr, ta sœur de cœur et l’amour de ta vie se trouvent à être des meurtriers. Je me concentrais afin de retrouver Cesare. Son esprit semblait confus et en proie à une panique totale. Malgré ma faiblesse grandissante, je communiquais avec lui. « Mon amour, Marcia est en danger. Je sais que tu paniques, mais s’il-te-plaît, essaie de te calmer, car ta cousine a besoin de toi! » Je me croisais les doigts que ma voix lui donne le courage qu’il lui fallait pour sauver Marcia et l’emmener loin d’ici. Ou du moins, à quelques pâtés de maisons, question que Rachel ne puisse pas les retrouver.

Turns a bank and the ugly squad will kill you

Marcia et Cesare

J'essaie de rester concentrer sur ce qui se passe autour de moi. Le problème c'est que les sirènes et les gyrophares me donnent mal au crâne. Et surtout, surtout, la pièce est bien trop petite pour moi. Il faut que je bouge de là mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je tourne sur moi-même en balayant je ne sais quoi avec ma queue pour faire face à Marcia. Elle porte un corps. Je ne sais pas de qui il s'agit et je ne comprends pas pourquoi elle fait cela mais elle a ses raisons et je n'irais pas contre son avis. Je pense que cela a un rapport avec Ruth. Je verrais bien par la suite. Elle me dit alors qu'elle compte maider à sortir mais change bien vite d'avis. Je dois passer par le toit. Mes écailles ne me protégeront pas des morceaux de verre. Tant pis, au moins je serais malgré tout vivant et c'est tout ce qui compte.

Ce qui me dérange c'est d'abandonner ma cousine. Elle sera seule face à tout ces gens : des mutants, des X Mens, des humains, des flics. Je ne sais plus quoi faire. Je pourrais peut-être l'aider mais je risquerais de la blesser. Je pourrais sinon la prendre avec moi mais comment arriver à retourner jusqu'à elle rapidement ? Je décide au final de lui faire confiance et je fais comme elle ma dit. Je me prépare à prendre mon élan mais je trébuche lorsqu'une voix me parvient directement dans la tête. Marcia est en danger ! La colère monte encore plus en moi et je fais un demi tour en fouettant encore une fois l'air avec ma queue. Je dois passer une porte mais je suis trop grand, tant pis je fonce droit dedans, tête baissée en avant pour éviter les dégâts. Je me retrouve enfin devant ma chère cousine. Elle est à terre. Je ne comprends pas ce qui s'est passé.

Soudain, un policier entre dans la pièce et me menace d'un fusil. S'il tire je risque d'être gravement blessé puisque mes super écailles ne me rendent pas encore invincible. Je décide de le chopper dans ma gueule et d'en mâcher un morceau que je rejette un peu plus loin. Je pousse un hurlement de rage et m'approche lentement de Marcia. Je ne voudrais pas prendre le risque de la blesser. Je la prend délicatement avec la gueule et referme pour que mes mâchoires l'a protège du danger extérieur. Je ne peux pas passer par la porte d'entrée, je dois donc toujours passer par le toit. Je fais demi tour pour retourner d'où je viens et au moment où je saute pour prendre mon envol je ressens une vive douleur dans la queue. Je me retiens de hurler car si je le fais je perdrais ma cousine.

Je fini par m'élancer pour de bon et ferme les yeux en traversant le dôme. Nous sommes à l'air libre et m'a pas pour autant en sécurité. Je suis bien trop visible. Je dois nous cacher mais je dois être sûr que Ruth est hors de danger. Je n'ai pas confiance en son équipe. Je dépose donc Marcia deux pâtés de maison plus loin. Elle est pleine de bave mais pas grave. D'ailleurs je lui met un coup de langue pour essayer de la réveiller. Je veux voir qu'elle va bien avant de retourner vers la banque.