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 let's arise like a break of dawn | Marcia

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MessageSujet: let's arise like a break of dawn | Marcia   let's arise like a break of dawn | Marcia EmptyMar 17 Mai - 13:11


Marcia Luciani
ft. Nina Dobrev
↘ carte d'identité
NOM : Luciani PRÉNOM(S) : Marcia est son prénom de naissance, Winter est son prénom de fugitive SURNOM(S) : Tout dépendant des gens, mais souvent Win' est le plus utilisé. NOM DE CODE : Bella Inverno, elle eu ce nom de code auprès des Luciani et n'a jamais voulu s'en débarrasser complètement. La belle hivernale en lien avec son caractère froid auprès du clan, voilà qui est désormais ironique avec son nouveau prénom Américain.ÂGE ACTUEL : 23 ansDATE DE NAISSANCE : 29 Octobre 1993 LIEU DE NAISSANCE : Rome, Italie NATIONALITÉ: Italienne. SITUATION PROFESSIONNELLE : Criminelle indépendante ( Elle faisait partie d'une petite organisation Italienne regroupant plusieurs mutant qui fut démantelé. Elle se cherche un nouveau groupe à qui faire profiter ses nombreux talents.), présentement en fuite et sans emploi SITUATION CIVILE : Célibataire, elle n'a jamais eu d'amoureux ou d'amoureuse. Personne n'entrait dans ses critères, certainement pas des humains! Elle se noie dans la vengeance, elle n'a pas de temps pour de l'amour, ce serait une distraction de trop. S'attacher? À quoi bon si la personne meurt par sa faute? RACE :Mutante AFFILIATION :Vilains, elle ne pense qu'à sa vengeance, se noyant dans sa peine ainsi que le sang de ses victimesGROUPE : Villains, Villain Squad CRÉDITS IMAGES : Carole71 et tumblr. PERSONNAGE : Inventée IDENTITÉ : Secrète.



↘ Capacités

Capacité de contrôle mémorielle;
Pour utiliser son pouvoir elle doit être près d'une personne, on parle de moins de trente centimètre, plus que cela rend la réception du pouvoir très compliqué. Souvent elle touche sa victime à la tête, là où il lui est le plus aisée d'envahir la tête d'une personne, le touché amplifie son pouvoir.

Sur une personne naïve, ce pouvoir est une perfection, Marcia peut modifier la vie d'une personne ou certains éléments. Elle peut aussi y lire le passé, mais ne peut jamais modifier ce qui n'existe pas (le futur). Ce n'est pas tout le monde qui est à la porté de son pouvoir, certaines personnes sont trop têtue pour que quoi que ce soit fonctionne, d'autres n'ont simplement aucune mémoire.  Comme elle ne peut alterner ce qui n'existe pas, par exemple le futur, elle ne peut pas non plus inventé une vie à quelqu'un qui ne se souvient pas en avoir eu une. Un amnésique sera donc un livre de page blanche pour Marcia, elle ne pourra y écrire aucun mots pour le remplir, c'est complètement impossible. Les gens têtues quand à eux résiste souvent rapidement, retournant vite à la réalité, les effets sont très limités sur ces personnes.

Dans une rage elle pourrait vous bouillir le cerveau de mémoire qui diffère tellement que cela pourrait vous rendre complètement cinglé. C'est souvent comme ça qu'elle tue ses victimes, ils n'arrivent simplement pas à vivre avec la réalité qu'elle créer dans leur esprit.

Il n'y a pas que des mauvais côtés à ce pouvoir, elle peut s'en servir pour autre chose que le mal. Si elle voudrait, elle pourrait créer un merveilleux passé à une personne souffrante qui désire oubliée, mais rien n'est éternel, la seconde qu'elle cesse de se concentrer sur la personne tous les beaux faux-souvenir s'envolent. Elle n'a utilisée qu'une seule fois cette qualité de son pouvoir et ne pense pas le refaire de toute sa vie.

Il y a des côtés horrible à ce genre de pouvoir, elle n'oublie jamais ce qu'elle voit dû à ses capacités. Toutes les informations s'amassent dans son cerveau et s'empile, plus elle l'utilise, moins elle à de l'espace pour elle même. Elle fini par s'oublier, se prendre pour quelqu'un d'autre, c'est beaucoup plus fréquent que vous pourriez le croire. Si elle n'apprend pas à bien maîtriser ses capacités elle finira par se perdre définitivement, quelque part parmi toutes les mémoires qu'elle à amassé.

Marcia peut aussi manipuler les rêves des gens, souvent lié à la mémoire de la personne, elle ne contrôle pas encore cette facette de son pouvoir à la perfection et se retrouve souvent malgré elle à l'intérieur des rêves des gens près d'elle. Cela la trouble, elle ne peut pour le moment pas l'influencer physiquement, mais sa présence trouble de beaucoup l'hôte qu'elle envahie.

MISE À JOUR; Marcia peut déplacer la mémoire d'une personne morte depuis moins de sept minutes dans un corps complètement vide (comme par exemple une personne dans le coma). Bien qu'elle à découvert cette capacité depuis peu, à cause de la mort d'une personne très importante à ses yeux, elle peut facilement se perdre pendant le transfert. La personne qu'elle tente de sauver pourrait prendre le contrôle de son corps comme elle ne se contrôle plus à s'aider elle-même.

Elle sait se battre, mais n'égale pas des agents expert dans la maîtrise d'armes blanche ou à feu. Marcia est surtout douée avec ses pouvoirs, même si elle ne les comprend pas parfaitement, mais elle sait se défendre avec une arme en cas de nécessité extrême.

↘ Caractères
 Fonceuse, Déterminée, Aimante, Passionnée, Sensible - MAIS, Vengeresse, Impulsive, Intensive, Têtue, Perdue
derrière l'écran
pseudo | prénom
Quel âge as-tu ? ... Comment es-tu arrivé jusqu'à nous ? ... Comment trouves-tu notre forum ? ... A quelle fréquence penses-tu nous rendre visite ? ... Un petit mot pour la fin ? ...


Dernière édition par Marcia Luciani le Mar 21 Fév - 23:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: let's arise like a break of dawn | Marcia   let's arise like a break of dawn | Marcia EmptyJeu 23 Juin - 14:34

They say we have no redemption...
« Une organisation de plus de trente personne à été démantelé aujourd’hui à Roma […] » disait la présentatrice dans la petite boîte de télévision. « Toutes informations sur des membres doivent être remis aux autorités […] » Elle fronçait les sourcils, son truc devait être fortement sérieux, elle en perdait son sang froid. « Si vous ou un de vos proches héberge une de ses […] » Ses quoi? « Monstres[…] » Oh p*tain, ils nous lâcheront jamais avec le M, on est des humains nous aussi! On a des droits! « Sévèrement punis par la loi […] » Ouais on avait pas deviné qu’héberger un mutant était criminel! B*rdel, il fallait qu’un d’entre nous ouvre sa langue pour qu’on soient tous évincés. Heureusement je m’en étais sortie indemne, dès que Adamo avait eu vent des informations qui sortaient du groupe il m’avait trainé de force loin d’eux. J’avais de la chance d’avoir mon frère, même si je ne le reconnaissais pas souvent, sans lui je serais sûrement un projet pour la science.

« Marcia! On doit partir
-Je sais, j’écoutais juste la présentatrice…
-On à pas le temps, il faut rejoindre le refuge avant la nuit, sinon on sera aussi cuit qu’eux! »

Il me prenait par l’avant-bras, me tirant avec lui dans la foule de touriste, là où nous étions le moins suspect au monde. Notre vie n’avait pas toujours été comme ça, nous n’avions pas toujours fuit ou rejoint des organisations douteuses. Il fut un temps où nous étions avec Mama dans notre maison loin de tous les yeux indiscrets. Notre mère était mutante de naissance, elle n’avait eu des enfants qu’avec des mutants tout aussi puissant qu’elle, croyant qu’elle devait mettre au monde une lignée parfaite. Parfois il y avait des erreurs, comme Adamo, il n’avait aucun pouvoir de naissance ou par la suite. Mama l’aimait tout de même, mais elle le cachait aux ‘autres’ comme elle les appelaient. Qui ils étaient? Jamais elle ne nous avouerait cela, nous étions trop jeune, elle se contentait de lier sa langue et faire ce qu’on lui disait. Il n’y avait pas que Adamo et moi, nous avions plusieurs frères et sœurs, mais je n’avais jamais porté attention aux plus vieux. Trois frères, une sœur, tous si peu présent. Ils avaient presque vingt ans quand j’étais venu au monde, alors je n’avais jamais importé pour eux. Ils quittaient la maison alors que j’étais très jeune, je ne les revues que par de rare exceptions, mais ne pourrait que vous citez chez eux rien d’autres que les noms.

Puis, un jour Mama nous avait dit de courir, que quelqu’un s’en venait. Nous n’avions pas eu le choix, il nous avait fallut courir, naturellement Adamo et moi étions partie ensemble. Nous étions âgée de dix et douze ans, Adamo étant le plus vieux. Je ne reverrais jamais la maison, ni notre Mama, la dernière image que j’avais d’elle était un visage apeuré. Quoi qui soit venu, elle ne s’en sortie pas vivante, elle serait revenu pour nous sinon. Nous avons erré pendant des jours dans Roma après l’incident, sans argent, nous ne vivions que de la générosité des touristes. Les locaux n’avaient que peu d’amour à donner à des enfants perdu, c’était la vie Italienne, on laissait les enfants crever dans la rue sans même un regard. Adamo étant plus rusé que moi, trouvait un petit emploi auprès des touristes, les faisant visiter Roma pour quelques pièces. Moi j’étais plus timide, ne voulant pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, je craignais bien trop les gens. Finalement, un orphelinat acceptait de nous prendre sous leur aile, seulement si Adamo donnait tout ce qu’il amassait dans sa journée afin de payer nos soins. Cela prit quelques vingt jours entre notre fuite de la maison et l’orphelinat. C’est un temps bien trop long, nous aurions pu mourir de faim trois fois, mais ainsi était la vie. Une fois dans l’orphelinat je me faisais plus discrète, tranquille, je restais dans un coin et jouais doucement avec les petites poupée que nous offrait notre nouvelle maison. Adamo lui travaillait pour payer notre place, il n’avait pas de temps pour jouer, il devenait un homme. Ce ne sera que près de quatre mois après notre arrivée qu’Adamo rejoindra une petite organisation criminelle. C’était bien plus payant, ça nous sortirait de l’orphelinat, enfin il l’espérait de tout son cœur. Mon frère n’était qu’un gamin, il ne savait pas dans quoi il s’engageait, il ne savait pas avec qui il faisait affaire. On lui donnait des boulots simple, volés les touristes, les locaux, mais ne jamais se faire prendre. Il était habile, il réussissait, revenant toujours les poches pleines d’argent. Il m’emmenait avec lui dans son organisation, sa nouvelle famille, quittant l’orphelinat après ce très court laps de temps. Je ne peux dire que j’étais déçu, ce n’avait jamais été un foyer à mes yeux, mais ce qui nous attendait était bien pire que tout ce que nous avions vécu auparavant.

Adamo allait travailler pour eux les quatre années qui suivirent. Tout allait bien jusqu’à ce que l’organisation soit prise sur le fait pendant un vol. Quelqu’un du groupe avait ouvert sa bouche, dévoilant l’emplacement de l’organisation, plusieurs des membres ainsi que leurs activités. Non sans oublier que la majorité d’entre nous n’étions pas vraiment humain, moi comprise, mais mes pouvoirs n’étaient pas exploités à cet époque. Je ne savais même pas que j’étais une mutante, mais Mama l’était et elle avait toujours prisé cette partie d’elle-même comme un don du seigneur. Un don lui permettant d’être une meilleure mère pour chacun de ses enfants. On pensait encore qu’il n’était qu’une question de temps avant qu’Adamo trouve ses capacités, moi j’étais simplement sensible aux gens. Rien de très impressionnant, juste que je pouvais discerner le coupable de la victime si j’entrais en contact avec eux, mais pas quelque chose de puissant.

« Marcia…Tiens toi tranquille, quoi qu’il arrive ce soir.
-Que veux tu dire?
-Ce ne sont pas nécessairement des enfants de cœur, mais au moins ils nous protégeront des autorités.  »

Je sortais enfin de ma rêvasserie, autant puis-je aimer me remémorer ma vie, le présent me rattrapait toujours. Nous entrions alors dans une sorte de cabine délabré où se trouvait plusieurs hommes en mauvais état. Certains levaient les yeux vers moi avec une lueur de perversion au fond de leur iris. Cet endroit, ces gens, rien ne me donnait confiance en eux. Mon frère lui se pensait en sécurité, il ne faisait même pas attention aux hommes qui se léchaient les lèvres de délectation. Je tirais sur la manche de mon frère, voulant partir, mais il m’emmenait au sous-sol sans broncher une seule seconde.

Il m’avait emmené dans une pièce au fond du sous-sol, ne comprenant qu’un petit lit sur un vieux meuble de mois datant des années cinquante, ainsi qu’une petite fenêtre d’où seule une personne aussi petite que moi pouvait passer et ce avec difficulté. « Marcia […] Va sous le lit, j’ai quelque chose à faire. » dit Adamo le plus calmement du monde. Je fronçais les sourcils, en désaccord, mais il me poussait de force au sol en voyant que j’étais immobile. Je m’exécutais alors dans ma peur, ne comprenant pas où tout cela allait en venir. J’étais peut-être trop naïve pour ne pas me douter que mon frère devait payer son droit de sécurité, d’une façon où d’une autre et il était prêt à mettre le prix.

Ils étaient quatre sur lui, le sodomisant, utilisant chaque orifice disponible pour leur plaisir pervers. Adamo n’avait d’autres choix que de coopérer, c’était ça où pourrir en prison sans possibilité de libération à vie, voir la peine de mort. Il préférait de loin satisfaire ses hommes pour un abri sûr, tant qu’aucun d’entre eux ne touchaient à un cheveux sur ma tête, ils pouvaient faire de lui tout ce qui leur plaisait. Les larmes coulaient le long de ses joues alors qu’il se faisait pénétrer continuellement, à quelque part en lui il savait qu’il n’avait pas choisit la bonne solution, qu’il aurait pu simplement m’abandonner pour ne pas subir cela…Mais il ne serait jamais arrivé à m’abandonner, à me laisser me débrouiller seule, il me pensait bien trop faible pour cela.

« T’aime ça rêvasser, la p*te, han!? » S’exclama le plus gros du lot envers Adamo. « On va arranger ça! » Il remontait en haut rapidement, malgré son érection qui serait à la vue de tous les autres en haut, cela ne lui importait guère rendu où il en était. Adamo s’exécutait, il faisait ce qu’il avait à faire, serrant la mâchoire en espérant que ce qu’on lui réservait ne serait pas pire. Moi je restais immobile, sous le lit, la scène sous mes yeux semblait irréel. Mon frère avait toujours été cet homme courageux, ce héro, mais il était réduit à de l’esclavage par des humains. J’avais envie de vomir, juste l’idée qu’il avait dû subir ce genre de traitement de nombreuse fois me répugnait, si c’était ça le prix de la liberté je préférais finir enfermée! Mon frère acceptait peut-être d’être traitée comme un tas de merde, mais jamais une de ces crapules ne poserait un doigt sur ma peau sans que je ne lui arrache les doigts.

« .J’arrive! » Criait le gros de l’étage supérieur. Je serrais les dents, je m’attendais au pire, Adamo lui était encore entrain de se faire violer par trois autres hommes. Crapules, bourrin, ordures! « Voilà qui devrait calmer tes rêvasseries! » riait l’obèse avant d’appliquer une lame chauffé directement sur le visage de mon frère. Son crie, je ne l’oublierai jamais, sa douleur fut immense. Sa peau fondait sur la lame, il souffrait le martyr, cela n’empêchait pas les trois autres de continuer leur va et viens habituels. L’obèse retira enfin le métal en riant de plus belle, son érection encore plus apparente, il prit le visage d’Adamo entre ses doigts avant de l’embrasser comme le ferait un amant. Je le tuerai…pensais-je…Je le tuerai en dernier, sa souffrance sera pire que les autres! Je serrais les poings, je serrais les dents, je restais sous le lit sentant les larmes sur mon visage. Ils étaient enfin venu, ils en avaient enfin fini, ils laissaient mon frère au milieu de la pièce couvert de leurs semences.

Son visage était brûlé, son nez en mauvais état, son œil gauche avait d’énorme tâches grise à l’intérieur de l’Iris. Il avait prit soin de se laver avant de revenir dans la chambre, mais son état ne s’améliorait pas même après une longue douche. Je tendais mes doigts vers son front, encore en larme même des heures après, lui restait immobile le dos contre le mur. En effleurant sa peau j’avais instantanément revécue ses douleurs, un flash de mémoire rapide, mais dévastateur. Cela me laissa sans souffle, les yeux grand ouvert, la mort au ventre. C’était comme si j’y étais, comme si c’était moi qui avait subit tout cela, cette sensation ne me quittait pas. Je venais d’utiliser mon pouvoir pour la première fois, j’étais une mutante de façon officiel, mais ça je ne le saurais que bien plus tard.

« Marcia… » Murmurait-il d’une voix douce. « Et si tu allais nous acheter une bonne pizza… » continuait-il avant de passer ses doigts dans ma longue chevelure. « Je vais te donner quelques dollars, ça devrait te suffire… » terminait-il avant de se pencher vers un petit sac. C’est quand il l’ouvrit que je compris le fond de ses intentions. Il voulait que je parte, que je ne revienne pas, il voulait que je prenne l’argent qu’il s’était fait pour m’enfuir. J’aurais peut-être dû rester, le destin aurait été bien différent, mais je refusais de vivre sous le même toit que les ordures plus haut. Si pour une fois Adamo me faisait confiance, si pour une fois je pouvais trouver une organisation pour avoir une nouvelle famille, le sortir de là? Si…C’est tout ce qui me fit relever, l’espoir qui brillait au fond de moi, l’envie d’être le héro pour une fois. « Je reviendrai…C’est une promesse! » hélas que je tiendrais bien trop tard.

..Bella Inverno..c’était le surnom que j’avais eu lors de mes débuts entant que criminelle. Si mon frère avait débuté auprès de voleurs, j’avais infiltré un réseau beaucoup plus puissant, n’ayant eu qu’à mentionner le nom de Mama. Ceux dont elle parlait, ceux qu’elle craignait, n’étaient d’autres que nos pères; notre famille; nos proches revenant nous prendre de ses griffes. Elle avait eu peur qu’on nous tue à cause des manque de capacité d’Adamo, Mama avait été tué pour sa trahison, mais jamais Luciani n’avait cessé de nous rechercher. J’avais été chanceuse de tomber sur lui, un peu par hasard pour tout vous admettre, alors que je cherchais un boulot dans les ruelles. N’importe quoi pour du pain, n’importe quoi pour de l’eau fraîche, quitte à finir comme mon frère, quitte à survivre quoi qu’il en coûte. Il était alors venu vers moi, cet homme gras à la chevelure d’ébène, me proposant de le suivre là où j’aurais toujours du être. C’était une organisation familiale, des mutants se reproduisant entre mutants, espérant ainsi créer une race supérieur qui les distingue des autres. Grands-parents, oncle, tante, demi-frère et sœur…je n’avais jamais autant eu de famille. Pourtant, ils détestaient les humains comme la peste, prenant un malin plaisir à les tuer de façon sadique. Mon père m’apprit à contrôler la base de mes pouvoirs, à les manifester, puis à les utiliser contre des êtres vivants. Il ne connaissait rien d’autre que la haine pour ses êtres inférieur et je partageais amplement son point de vue. La belle hivernale, Bella Inverno, c’était mon nom de code en Italie entant que mutante et fière de l’être. J’oubliais Adamo, enivrée par cette joie d’être enfin entouré des miens, aimer comme jamais auparavant. Je participais aux séances de torture de mon père, apprenant les arts de détruire un humain, apprenant comment mes pouvoirs pouvaient infiltrer la tête d’un homme ou d’une femme si facilement.

Dans ma joie d’avoir une famille, d’être acceptée, je fis des crimes dont aucune jeune fille ne devrait. Tout ceci devait prendre fin, si nous n’avions pas été démantelés j’aurais sûrement tué encore plus de gens dans une rage qui n’était pas la mienne, suivant comme un soldat les idéaux des Luciani. Les groupes anti-mutant nous avaient trouvés, nous avions tous été capturés, moi comprise. Ils allaient nous éliminer les uns après les autres, aucun procès pour des gens comme nous. Quand j’entendis les premiers coup de feu, je sursautais, mais j’attendais ma mort contre le dos contre le mur avec patience. Puis une explosion! Tout brûlait sur des mètres, tuant une bonne partie du groupe anti-mutant, nous permettant d’avoir quelques seconde pour s’enfuir. Le padre Luciani, mon père, s’était sacrifié pour sauver les quelques membres restant en usant de ses pouvoirs une toute dernière fois. Cette fois là personne ne se sauvait avec moi, c’était tous pour soi-même,  alors je courais aussi loin que me le permettait mes jambes. Aussi fatigué j’aurais pu être, il me fallait m’enfuir, il me fallait m’assurer que personne ne me retrouverait vivante ou morte.

« L’Italie est en alerte, si vous ou un membre de votre famille protège un M[...]
-P*tain Alejandro, change la chaîne, tu vois pas que ça fait peur au clients? » criait le restaurateur à tue-tête. Le garçon de cuisine sortie pour changer la chaîne, me faisant relever ma tête sur ces vieux films hollywoodiens qui dataient. Marilyn Monroe qui chantait de sa voix d’ange me faisait sourire, je me demandais ce que cela faisait d’être comme elle, libre et magnifique. Quatre années avaient passé entre la fin du clan Luciani, ma fuite ainsi que mon abandon d’Adamo. J’avais tentée de le retrouver, mais il avait disparut de la cabine, lui et tous les membres s’y étant retrouvés cette nuit là. J’avais passé les quatre dernières années à le retracer par tout l’Italie, tuant chaque ordure ayant été présent lors du viol de mon frère. Je me souvenais de leurs visages, ils n’avaient plus de place pour quelconque souvenirs, mort…Il ne me manquait que l’obèse et enfin retrouver mon frère pour le libérer. J’étais forte, j’étais un héro maintenant, il avait de quoi être fier. Finalement mes recherches m’avaient emmenés dans ce petit restaurant sur Venise. Le propriétaire était l’obèse, cet homme que j’avais juré tuer en dernier dans d’atroce souffrance, ce moment n’était plus très loin.

J’attendis la fermeture du restaurant, cacher dans les salle de bains, avant d’agir. Assise sur le petit bol, les genoux contre mon menton, je somnolais presque tellement le temps était long. Quand enfin les lumières s’éteignirent, je relevais ma tête sur la noirceur m’entourant, un simple sourire se traçant sur mes lèvres. L’heure était à la vengeance!Me relevant doucement, je sortais de la cabine en jetant un œil aux alentours, l’endroit était vide si on oubliait le garçon de cuisine qui astiquait la même chaise depuis une heure. D’un pas des plus silencieux que je le puis, je m’avançais vers les cuisines, sachant très bien que s’y trouverait mon adversaire. Je poussais la porte très doucement, on entendait un léger grincement, rien d’alarmant car l’obèse était encore concentré sur son appel téléphonique. Alors j’arrivais très lentement derrière lui avant de poser mes doigts sur ses tempes.

Le contact fut immédiat, je plongeais avec lui dans ses souvenirs, dans sa mémoire. J’y voyais l’horreur, des hommes et des femmes violés par centaines, son groupe opérait principalement dans le trafic d’humains. Je voyais ses victimes, la façon dont il se donnait des plaisirs pervers, je ressentais la souffrance de chaque innocent passant sous son courroux comme si j’étais à leur place. Des larmes remplir mon visage, j’avais promis de le faire payer ses crimes, je le faisais désormais sans aucune hésitation. Mes pouvoirs étaient instable dans ma colère, je mélangeais tout, je ‘bouillais son cerveau’ le faisant tordre de douleur sous la pression de mon toucher. Puis on me déconnectait.

En revenant à moi je vis le garçon de cuisine au sol, poignardé, l’obèse se tordant encore en riant comme un maniaque. En baissant mes yeux vers ma main j’y vis du sang, une tonne de sang, ainsi que le couteau ayant tué l’innocent. J’avais perdu le contrôle ne devenant qu’un de ses monstres dont les médias dépeignait, j’étais exactement ce qu’on me disait d’être, une créature qui semait la mort là où elle allait. Aucun sourire ne tracerait mon visage, ni cette nuit là, ni aucune autre. Je laissais retomber le couteau avant d’enjamber le corps mourant de ma première victime innocente. Je devais rejoindre mon frère, l’ayant vue dans les souvenirs de l’obèse, je descendais donc les escaliers oubliant presque ce que je venais de faire. Ouvrant la porte du congélateur j’y voyais mon cher Adamo, frigorifié, dans un sale état. Je m’asseyais à ses côtés juste avant de prendre sa main dans la mienne, mais aucun sourire ne vint se dessiner malgré nos retrouvailles.

« Marcia… » dit-il faiblement. « Tue moi… » Attendez, quoi? QUOI? Je faisais signe que non, je paniquais, mon cœur se débattait. Non, non, non, non! Mon frère devait me rejoindre, mon frère devait remonter là-haut et on devait s’enfuir ensemble! Je mis mes mains sur son front pour le rassurer, mais j’entrais dans sa tête par erreur, dans sa mémoire si terrible. Là je le revis se faire détruire, je ressentie ses douleurs, sa haine…je ressentie son abandon. Ce moment où il s’était dit que rien ne valait plus le coup, autant subir le tout avec un sourire, ce moment où il avait été lâche. Je raclais ma gorge en sortant de sa tête, le dévisageant, il n’osait même pas me regarder dans mes yeux. Il n’était même plus un être humain, il n’était qu’une ombre, une ordure comme chacun d’entre eux. Il y avait participé à la fin, devenant lui-même un de ses hommes qui détruisait la vie d’un autre. Comment? Comment avait-il pu devenir cela après ce qu’il avait lui-même subit? Je l’étranglais aussitôt dans ma rage, j’étais rouge de colère, je devais tuer cette chose qui avait prise la place de mon frère. Mon cher Adamo était mort, tué par l’obèse et sa bande. Tué par des humains, ceux qui ne savent que douleur et misère, je devais donc l’éliminer lui et tous les autres. Jusqu’au dernier d’entre eux, jusqu’à ce que le massacre cesse, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus jamais faire du mal à un innocent. Ce fut le regard détourné comme un lâche qu'il donnait son dernier soupire, je relâchais enfin mes mains de sa gorge devenu bleu sous ma pression, je me laissais tomber au sol anéantie.

Cinq ans plus tard, New York USA, Central Park.
« Ça fera 30 000$ beauté, mais si t’as pas l’argent ont peut toujours s’arranger.
- Voilà l’argent, donne moi les papiers qu’on en finisse.
- Tu sais, je demande encore pourquoi une fille comme toi doit finir dans la rue à faire du sale boulot… »
Le silence s’installait entre nous deux et je tendais ma main pour recevoir mes nouveaux papiers d’identification. Mon interne se la fermait enfin, me passant mes papiers, avant de me saluer gentiment de la main pour disparaitre on ne sait où. J’ouvrais le dossier aussitôt pour y découvrir ce dont j’avais besoin. ‘’ La Bella Inverno-  Marcia Luciani, retrouvée morte au nord de l’Italie. Témoins présent’’ Enfin! Après tant d’années j’allais disparaitre des listes de tête recherché! J’avais des boulots ici et là, jamais rien de stable car je n’avais aucun nom officiel, pourtant enfin mon nouveau passeport était là. Winter…tiens c’est drôle comme nom. Je descendais les yeux vers la petite note de l’interne inscrit ‘ En souvenir de la Bella Inverno, Winter signifie Hiver, profite bien de ta nouvelle identité! ‘ et un sourire se traçait sur mes lèvres. Je pourrais enfin mener à bien ma nouvelle vie, recommencer ma vengeance sans me savoir poursuivit, la roue tournait de nouveau. Je levais les yeux vers le ciel alors que la neige tombait doucement sur le Central Park, comme si c’était un signe de Mama, qu’il était temps que j’accomplisse ma mission. J’allais venger mon frère, mon père, mon clan…Quand j’en aurai fini, il ne restera personne pour raconter mes exploits!
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MessageSujet: Re: let's arise like a break of dawn | Marcia   let's arise like a break of dawn | Marcia EmptyJeu 16 Fév - 1:33

Je prend le pouvoir de l'auto validation :mwahaha:
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MessageSujet: Re: let's arise like a break of dawn | Marcia   let's arise like a break of dawn | Marcia Empty

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